C’est un espace dans lequel on avance en restant à la même place. La photo n’est pas une preuve, non il n’y a aucune preuve de mon existence, de mes pas, la photo est juste prétexte à la naissance de l’émotivité ; pas d’histoire, pas de mémoire.
Dans un labyrinthe les chemins sont identiques, tous les étages se ressemblent, on s’y perd. Il n’y a pas de chronologie dans un labyrinthe, le temps est annulé. Ce sont les photos qui retracent une chronologie mais elle est si branlante qu’on peut la remodeler à sa guise, refaire l’histoire, inventer une linéarité artificielle, fictive. La chronologie est une fiction. La photo est une fiction.

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